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Bboy Lucky NPC - B.W.A.
12 mars 2023

12/3/23 - Interview DH Sports

Petit interview pour la DH ici

Lucas "Lucky" El Raghibi, futur grand du breakdance: il a signé un contrat pro avec l'ADEPS (vidéo). L’occasion de revenir sur le parcours de ce jeune plein d’avenir.

Avec son sweat et son training, il enchaîne les figures et pas de danse sur de la musique hip-hop. Lucas El Raghibi, dit Lucky, n’a que 24 ans, et déjà un avenir tout tracé dans le monde du breakdance. Originaire de Charleroi, il a découvert le break à dix ans grâce à son grand frère, qu’il accompagnait à la Maison de Jeunes. "Je le regardais faire et j’essayais de l’imiter. Avec le temps, j’ai accroché et me suis plongé dedans. Le break, c’est quelque chose qui prend beaucoup de place dans ma vie, qui m’a beaucoup fait évoluer, fait réfléchir et conscientiser sur mon corps", explique Lucas. En parallèle, le jeune danceur a un diplôme d’ingénieur civil, obtenu à l’UCLouvain. Depuis, il travaille en tant que chercheur à l’université, à mi-temps.

’No parking Crew’

Breaker au sein de l’école de danse namuroise "Chic à Funk", Lucas est arrivé à Namur "par facilités": "En fait le break se fait par groupe, ce qu’on appelle des crews. Avec ces crews, on partage, on s’entraîne, on voyage, on fait des compétitions ensemble. C’est l’essence même du break. Moi mon groupe, c’est ‘No parking Crew’. C’est un groupe qui se partage entre Charleroi, Namur et Waterloo. Pour avoir plus d’accès, j’ai décidé de m’installer sur Namur. Aussi, les acteurs du break y ont toujours été accueillants avec moi, je m’y sens bien."

Avant le breakdance, Lucas a fait d’autres sports, il fait du snowboard depuis ses six ans et en vrai passionné de l’art et du sport, il aime expérimenter, toucher un peu à tout. "C’est à l’université que j’ai eu cette envie d’éssayer d’atteindre le plus haut niveau. Maintenant, on tourne autour de 15-20h d’entraînement par semaine: de la mobilité, de la course, du travail de figures, etc.", précise le breakeur.

Un contrat pro

Il y a trois mois, il a eu la chance de signer un contrat pro avec l’Adeps. "Cela fait seulement trois ans que le break est fédéré. Avant ça, il n’y avait pas de système où on s’affilie à un club. Ici, une fois qu’on est affilié à la fédération, on obtient un statut (jeune talent, espoir sportif ou sportif international). Moi, j’ai commencé en tant qu’espoir sportif. En septembre, mes résultats en compétition m’ont permis de passer sous statut de sportif de haut niveau. En octobre, j’ai déposé un dossier pour une demande de contrat auprès de l’Adeps."

L’obtention de ce contrat représente pour Lucas une aide financière pour la pratique de son sport, mais aussi une belle reconnaissance du travail accompli et une porte ouverte vers les autres générations. "Ça me pousse à aller au plus loin de mon potentiel."

Une arrivée aux JO

En 2024, le breakdance fera son entrée aux Jeaux Olympiques. Une vitrine géante pour ce sport peu médiatisé. "C’est un sport, mais aussi un art. Lors des compétitions, les arbitres utiliseront un système de jauges sur une tablette, pour noter les battles. Il n’y a pas de cotations sur telle ou telle figure, c’est plutôt sur des aspects de musicalité, de créativité, de technique, etc. Cela permet de donner un résultat en toute transparence."

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