ADEPS representation duties : participation au Hack'n Wow, d'abord pour une démo et une présentation puis en tant que juge, en bonne compagnie, des projets ressortis des 72 heures de réflexion et co-création sur le thème du sport et de la culture
Dimanche direction Charleroi pour un 5vs5 au Hip Hop A6000, avec des désistements No Parking en dernière minute et Titris à la recousse. Une team de 4, No Parking - PrizonBreakRockerz (Lucky Franky Titris et Selecto)
Un peu long, mais fun pour tester de nouveaux sets. Parcours jusqu'en finale.
Introducing the 22 finalists (16 bboys, 6 bgirls) for the Red Bull BC One Belgium 2023. See ya'll at the Red Bull Cypher on Saturday, the 29th of April !
Petit interview pour la DH ici
Avec son sweat et son training, il enchaîne les figures et pas de danse sur de la musique hip-hop. Lucas El Raghibi, dit Lucky, n’a que 24 ans, et déjà un avenir tout tracé dans le monde du breakdance. Originaire de Charleroi, il a découvert le break à dix ans grâce à son grand frère, qu’il accompagnait à la Maison de Jeunes. "Je le regardais faire et j’essayais de l’imiter. Avec le temps, j’ai accroché et me suis plongé dedans. Le break, c’est quelque chose qui prend beaucoup de place dans ma vie, qui m’a beaucoup fait évoluer, fait réfléchir et conscientiser sur mon corps", explique Lucas. En parallèle, le jeune danceur a un diplôme d’ingénieur civil, obtenu à l’UCLouvain. Depuis, il travaille en tant que chercheur à l’université, à mi-temps.
Breaker au sein de l’école de danse namuroise "Chic à Funk", Lucas est arrivé à Namur "par facilités": "En fait le break se fait par groupe, ce qu’on appelle des crews. Avec ces crews, on partage, on s’entraîne, on voyage, on fait des compétitions ensemble. C’est l’essence même du break. Moi mon groupe, c’est ‘No parking Crew’. C’est un groupe qui se partage entre Charleroi, Namur et Waterloo. Pour avoir plus d’accès, j’ai décidé de m’installer sur Namur. Aussi, les acteurs du break y ont toujours été accueillants avec moi, je m’y sens bien."
Avant le breakdance, Lucas a fait d’autres sports, il fait du snowboard depuis ses six ans et en vrai passionné de l’art et du sport, il aime expérimenter, toucher un peu à tout. "C’est à l’université que j’ai eu cette envie d’éssayer d’atteindre le plus haut niveau. Maintenant, on tourne autour de 15-20h d’entraînement par semaine: de la mobilité, de la course, du travail de figures, etc.", précise le breakeur.
Il y a trois mois, il a eu la chance de signer un contrat pro avec l’Adeps. "Cela fait seulement trois ans que le break est fédéré. Avant ça, il n’y avait pas de système où on s’affilie à un club. Ici, une fois qu’on est affilié à la fédération, on obtient un statut (jeune talent, espoir sportif ou sportif international). Moi, j’ai commencé en tant qu’espoir sportif. En septembre, mes résultats en compétition m’ont permis de passer sous statut de sportif de haut niveau. En octobre, j’ai déposé un dossier pour une demande de contrat auprès de l’Adeps."
L’obtention de ce contrat représente pour Lucas une aide financière pour la pratique de son sport, mais aussi une belle reconnaissance du travail accompli et une porte ouverte vers les autres générations. "Ça me pousse à aller au plus loin de mon potentiel."
En 2024, le breakdance fera son entrée aux Jeaux Olympiques. Une vitrine géante pour ce sport peu médiatisé. "C’est un sport, mais aussi un art. Lors des compétitions, les arbitres utiliseront un système de jauges sur une tablette, pour noter les battles. Il n’y a pas de cotations sur telle ou telle figure, c’est plutôt sur des aspects de musicalité, de créativité, de technique, etc. Cela permet de donner un résultat en toute transparence."
Une bonne expérience et un très beau voyage
Pre selection (audition 1 round) - Top 64 (battle 2 rounds) - Top 32 (battle 2 rounds)
Placé 22ième de l'event, 21ième au classement mondial après l'event.
/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F3%2F6%2F365772.jpg)
